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Perfectionnement en scénarisation à l’ÉNH : on en parle !

Perfectionnement en scénarisation à l’ÉNH : on en parle !
3 mai 2021

Le perfectionnement en scénarisation est un programme à temps-partiel de 109h de cours, étalé sur 2 sessions.

Tu as déjà un pied dans l’écriture et tu aimerais te former à l’écriture télé ? Tu te demandes ce que sont les bienfaits de ce perfectionnement ?

Notre diplômé Frédérick Wolfe les explique. Il a accepté pour cela de répondre à nos questions.

Pourquoi avoir choisi la comédie ?  

Frédérick : « Premièrement, l’humour est un moteur narratif des plus puissants. Il a la capacité de permettre de traiter de nombreux sujets, sans être rébarbatif. Ensuite, avec la comédie dramatique, que j’affectionne particulièrement, on peut passer des rires aux larmes aux rires. La comédie offre un voyage émotif riche avec des personnages profonds sans imposer la lourdeur possible du drame pur. C’est l’équilibre parfait entre le divertissement et l’exploration de l’âme humaine. » 

Frédérick Wolfe avec sa toge ÉNH pour son diplôme de perfectionnement en scénarisation

Pourquoi avoir fait ce perfectionnement en scénarisation ?

F : « En réalité, j’avais déjà eu des formations pour me former à l’écriture avant de faire ce programme. Mais en écriture, les mêmes notions présentées par différents formateurs permettent de saisir toujours de nouvelles nuances. Cela évite de voir les règles comme des limites. De plus, ici, je pouvais travailler une idée personnelle continuellement challengée par les notions abordées en classe. Le partage entre étudiants, les classes de maîtres et tout le contenu permettent d’être dans une forme de laboratoire stimulant, concentré et vraiment inspirant. Les scénaristes sont néanmoins souvent seuls avec leurs idées devant leur écran. La créativité gagne à se frotter à celle des autres et ce programme permet de le faire pleinement. »

Un plus dans ce programme ?

F : « Ce programme permet d’essayer des trucs. De prendre son temps pour fouiller ses idées, les bonifier, les mettre de côté, leur découvrir de nouvelles possibilités. Tout cela dans un contexte d’apprentissage décomplexé. Un luxe qu’on n’a pas toujours une fois lancé dans des projets en production où il faut livrer dans des délais serrés. »

Est-ce que tout cela a eu un impact dans ta carrière de scénariste ?

F : « Pour commencer, je dois beaucoup à cette formation pour la suite des choses. En permettant le réseautage entre étudiants et nous offrant la chance de présenter des projets à des producteurs, ça ouvre plein de portes d’un coup. Pour terminer, à la fin du programme, j’ai eu un stage chez KOTV sur Conseils de famille qui s’est aussitôt transformé en contrat de scénariste. Je travaille désormais sur différents projets avec Zone 3, parce qu’on se souvenait de moi lors du pitch de fin de programme. »